Qui sommes-nous ?

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« Les Amis du Niger », c’est une petite association qui a été crée en 2001 par un Janzéen(35) Michel Bordeau et qui est en relation avec trois villages nigériens dont elle veut faciliter le développement :

— Gorou Kirey à proximité de la capitale Niamey
— Angoual Saoulo, 250 km plus à l’est, pas très loin
 de Dogondoutchi
— Goofat, à une quinzaine de km au nord d’Agadez.


En 2012,  Michel Bordeau passe la main à une équipe de cinq co-présidents qui vont désormais prendre le relai
pour assurer la pérennité des actions entreprises.


    Le Niger étant un pays sans aucun accès à la mer, on n’y peut faire parvenir quelque chose que par le transport aérien, moyen coûteux quand il s’agit de produits lourds. Le plus simple est donc de trouver de l’argent qui sera utilisé sur place. Un voyage annuel de quelques membres de l’association permet de rencontrer les populations des villages, de connaître leurs besoins et leurs souhaits en matière de développement, de déterminer avec eux les projets qui pourront être financés dans le courant de l’année. Ainsi tout en favorisant l’économie locale, ce principe incite les gens concernés à se responsabiliser en devenant acteurs de leur propre développement.

    Depuis novembre 2001, date de sa création sous le régime de la loi de 1901, l’association a aidé les écoles en leur fournissant de quoi acheter des livres et fournitures, et en prenant en charge, à Gorou Kirey, les salaires de deux enseignants qui, pour des raisons administratives, ne pouvaient être assurés par l’état. Le nombre d’élèves accueillis dans cette école augmentant, AdN avait  financé la construction d’une nouvelle classe en semi-dur.

   A Angoual Saoulo le premier souci des habitants était de créer une « case de santé », petit dispensaire géré par un infirmier et capable de répondre à tous les problèmes sanitaires (maladies, blessures, accouchements…) rencontrés dans le village. Un modeste bâtiment fut construit avec les moyens du bord (briques de terre crue désignées par « banco ») puis équipé et pris en charge par un homme du village après une formation adéquate de quelques mois. Cette case de santé a donné très vite et continue de donner d’excellents résultats. Par la suite, ce premier bâtiment se révélant insuffisant, l’association a financé la construction la construction d’une nouvelle case de santé .

Un autre souhait auquel nous avons pu répondre favorablement a été le forage d’un puits (le village n’en possédant que deux pour plus de 1500 habitants) de 38 m de profondeur. Par la suite, nous avons pu favoriser la création d’une banque alimentaire (stockage de mil pour les périodes difficiles), d’un moulin à grain qui a libéré les femmes du travail de pilage, d’une clôture autour des jardins maraîchers les mettant à l’abri de la voracité des chèvres. Enfin l’édification d’une nouvelle classe de l’école a permis d’intensifier la scolarisation des enfants.

la case de santé d'angoual saoulo

A Goofat, petit village de touaregs sédentarisés au pied du massif de l’Aïr, nous avons aussi financé la construction d’une case de santé, pris en charge la formation de deux ans du futur infirmier habitant le village ainsi que le salaire de celui qui dès le début a assuré la responsabilité de cet équipement. Là aussi création d’une banque céréalière, et d’un micro-crédit pour les femmes.


Les ressources de l’association proviennent des cotisations de ses membres; Celles-ci sont fixées à 15 € minimum, et nous sommes actuellement 150 adhérents dont la participation dépasse souvent le minimum prévu. Diverses opérations nous permettent de dégager les fonds nécessaires au financement d e nos actions
— la vente de fleurs à planter (principalement primevères) cultivées par nous-mêmes et vendues sur les marchés
— la vente d’artisanat nigérien rapporté dans les valises de ceux d’entre nous qui vont là-bas
— la récupération de papier journal revendu en vue de recyclage.

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